C’est le nom donné au chemin qui, au Moyen-Age, traversait les Cévennes et reliait la Méditerranée au Puy-en-Velay, en passant par Nîmes. Son existence est attestée dès le XIIème siècle dans la Chanson de Geste : « Le Charroi de Nîmes ».
Il reprenait le tracé d’un axe de pénétration naturel beaucoup plus ancien, une faille nord-sud, apparue à la fin de l’ère primaire, à travers le massif montagneux des Cévennes.
Une « draille » ou piste empruntée par les troupeaux transhumants pour rejoindre les pâturages d’été suivit cette faille, et, plus tard, la voie gallo-romaine qui reliait la région de Nîmes à celle de Clermont-Ferrand. Hommes, animaux et marchandises empruntaient donc, depuis des temps très anciens, cet axe de circulation naturel, à leurs risques et périls…
Comme, après la dislocation de l’Empire Carolingien, la sécurité n’était plus assurée par le pouvoir central, des pouvoirs locaux se mirent en place, entre le Xème et le XIIème siècle, et des seigneurs construisirent des places fortes pour défendre et sécuriser le pays et les routes dont ils avaient la charge.
C’est probablement un accord entre l’évêque de Mende et le seigneur d’Anduze, dont le domaine était traversé par le Chemin de Régordane, qui décida de l’implantation d’un « castrum » ou village fortifié au coeur de ce plateau de grès, à près de 900 mètres d’altitude, traversé lui aussi par le Chemin de Régordane. Ce village fortifié pendant tout le XIIème et XIIIème siècle s’appelait « La Guarda », La Garde.
C’est le nom donné au chemin qui, au Moyen-Age, traversait les Cévennes et reliait la Méditerranée au Puy-en-Velay, en passant par Nîmes. Son existence est attestée dès le XIIème siècle dans la Chanson de Geste : « Le Charroi de Nîmes ».
Il reprenait le tracé d’un axe de pénétration naturel beaucoup plus ancien, une faille nord-sud, apparue à la fin de l’ère primaire, à travers le massif montagneux des Cévennes.
Une « draille » ou piste empruntée par les troupeaux transhumants pour rejoindre les pâturages d’été suivit cette faille, et, plus tard, la voie gallo-romaine qui reliait la région de Nîmes à celle de Clermont-Ferrand. Hommes, animaux et marchandises empruntaient donc, depuis des temps très anciens, cet axe de circulation naturel, à leurs risques et périls…
Comme, après la dislocation de l’Empire Carolingien, la sécurité n’était plus assurée par le pouvoir central, des pouvoirs locaux se mirent en place, entre le Xème et le XIIème siècle, et des seigneurs construisirent des places fortes pour défendre et sécuriser le pays et les routes dont ils avaient la charge.
C’est probablement un accord entre l’évêque de Mende et le seigneur d’Anduze, dont le domaine était traversé par le Chemin de Régordane, qui décida de l’implantation d’un « castrum » ou village fortifié au coeur de ce plateau de grès, à près de 900 mètres d’altitude, traversé lui aussi par le Chemin de Régordane. Ce village fortifié pendant tout le XIIème et XIIIème siècle s’appelait « La Guarda », La Garde.